Tout le monde connait l’addiction au tabac, aux substances, à l’alcool, à la nourriture, et il existe de nombreuses addictions. Il en existe une qui se fait discrète et qui pourtant atteint petits et grands, jeunes et moins jeunes : nous parlons ici de l’addiction numérique.
L’addiction numérique, qu’en est-il ?
Vous ne contrôlez plus votre temps passé sur Internet, et malgré toutes les répercussions négatives, que ce soit au travail ou à l’école, vous persistez.
Vous négligez votre vie sociale et votre vie familiale.
Vous pensez avoir passé 10 minutes sur votre écran, et en fait cela fait des heures…
Toute votre existence tourne autour d’un écran, disponible partout : téléphone, tablettes, ordinateurs, et même télévision.
C’est une véritable addiction, votre vie est complètement contrôlée par Internet, les réseaux sociaux, les vidéos, les jeux : en dehors de cela, il n’y a plus rien.
La dépendance à Internet, soit la cyberdépendance, est un trouble psychologique caractérisé par un besoin obsessionnel d’utiliser un écran, interférant dans la vie quotidienne de manière excessive.
Addiction numérique : une dépendance non reconnue, et pourtant bien présente dans la population
En 1996, la psychologue américaine Kimberly Young est la première à parler d'addiction à Internet lors d'un colloque de l’American Psychological Association (APA) à Toronto, au Canada.
La même année, elle ouvre aussi le premier centre spécialisé dans le traitement de ce trouble.
En 2018, plus de deux mille publications ont été consacrées sur ce sujet polémique.
Certains auteurs préfèrent le concept de dépendance, beaucoup plus large, à celui d'addiction, mais sans atteindre un consensus sur la définition d'une dépendance à Internet.
Le rattachement à la catégorie des « impulse control disorders », classification anglo-saxonne que l’on peut traduire par « troubles du contrôle des impulsions », semble actuellement émerger.
La notion de dépendance à l’Internet continue de faire l’objet de controverses dans le monde médical.
La cyberdépendance et les enfants
Parmi des spécialistes du monde entier, le professeur Dimitri Christiakis, éditeur de la revue JAMA Pediatrics (revue mensuelle médicale publiée par l’American Medical Association) décrit ainsi la dépendance numérique : « sans être officiellement codifiée dans un cadre psychopathologique, elle grandit en fréquence dans la conscience publique en tant que condition potentiellement problématique avec de nombreux parallèles aux troubles existants et reconnus, et il pourrait s'agir d'une « épidémie du XXIe siècle ». Il déclare également que « nous sommes en quelque sorte dans une expérience incontrôlée pour la prochaine génération d'enfants ».
Les tout-petits face aux écrans : quelles recommandations ?
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) français a proposé des recommandations, issues de recherches et d’études scientifiques, de façon à protéger au mieux les enfants.
Pour les enfants de moins de 3 ans, il est conseillé de bannir, purement et simplement, les écrans.
Une règle des 3-6-9-12 a ainsi été conseillée par le psychiatre Serge Tisseron pour baliser le rapport aux écrans, au fil de la croissance des enfants.
Comment se rendre compte de sa dépendance numérique ?
D’abord, comme pour tout trouble du comportement, en prendre conscience, ne pas minimiser. Poser des règles du jeu et des limites.
Par ailleurs, trois indicateurs majeurs permettent d’identifier une addiction numérique latente ou patente.
Le sommeil : la durée et la qualité du sommeil sont souvent concernées. Les insomnies et les fréquents maux de tête posent question, surtout si la personne est jeune, voire très jeune. La lumière bleue émise par les écrans joue aussi un rôle dans les troubles du sommeil : elle simule la lumière naturelle matinale et elle inhibe la production de mélatonine, donc elle retarde et rend difficile l’endormissement.
L’alimentation : pour rester le plus longtemps possible devant l’écran, certains n’hésitent pas à sauter des repas, ou manger sur le pouce tout en continuant leurs activités d’internaute.
La sécheresse des yeux : des heures durant passées devant un écran, le nombre de clignements des yeux diminue, ce qui a pour effet d’assécher les yeux et causer de la sécheresse oculaire.
Cyberdépendance : comment s’en sortir ?
Une thérapie individuelle ou collective, c’est-à-dire familiale, est nécessaire.
Pour vous aider, l’hypnose humaniste est un moyen efficace et sûr de venir à bout de cette addiction. C’est une thérapie orientée solution, incluant les séances d’hypnose et les changements de comportement à adopter.
Il existe de nombreux tests permettant de déterminer si l’addiction s’est installée, au-delà des répercussions visibles dans la vie de tous les jours.
Hypnothérapeute humaniste installée à Rueil-Malmaison, je suis spécialisée dans de nombreux troubles du comportement, à l’instar de la dépendance numérique. Je maîtrise également un panel d’outils à visée thérapeutique (EFT, RITMO® apparenté EMDR, Reiki, sophrologie…) qui ont tous pour vocation d'améliorer votre bien-être général.
Si vous vous sentez concerné par cette problématique, n’hésitez pas à me contacter pour échanger lors d’une séance en présentiel dans mon cabinet situé à Rueil Malmaison ou à distance.